Date de parution : 1914 (version poche parue en 2010 chez Rivages, Payot)
Genre : roman fantasy/politique
Préface de Roberto Saviano
Nombre de pages : 299
Quatrième de couverture
Anatole France a volé les couleurs de la
révolte, le visage de Lucifer, à la fresque peinte par Delacroix à
Paris, dans l'église Saint-Sulpice. Il y consacre du reste de nombreuses
pages. Delacroix fit une scandaleuse représentation d'anges dont les
visages, loin de rayonner de béatitude, se figent plutôt en d'horribles
rictus méditant leur révolte. C'est précisément ce scandale, s'immisçant
dans la sérénité paradisiaque, qui a donné l'idée de ce roman à Anatole
France.
La Révolte des anges est un texte qui rassemble à la fois la
tradition de l'angélologie scolastique, des épisodes de la Bible, des
influences gnostiques, des dérivations manichéennes, des opinions
classiques, des préjugés courants sur les anges et les démons.
Roberto Saviano
La Révolte des anges a été publié en 1914. Anatole France
(1844-1926), prix Nobel en 1921, raconte la vie des anges à Paris, à la
veille du premier conflit mondial.
Mon avis
Ce livre était dans ma bibliothèque depuis quelques années, et je me suis enfin décidée à le lire. Je l'avais acheté pour découvrir cet auteur du début du XXe siècle, dont le nom nous est familier, mais dont l’œuvre est un peu tombée dans l'oubli.
Dans ce roman, il est question d'anges et de démons, de lutte entre le Bien et le Mal, de religion, mais également de politique : les anges rebelles se comportent et parlent comme n'importe quels révolutionnaires. Anatole France nous livre également à travers ce texte une critique de la société
C'est avec plaisir que j'ai lu les 90 premières pages, mais j'avoue avoir eu beaucoup de mal à lire la suite et à en venir à bout. Impossible de nier la qualité d'écriture de ce roman plein d'érudition théologique et d'ironie, mais je n'ai quand même pas accroché à cette histoire farfelue d'anges déchus révolutionnaires qui complotent contre Dieu et où Lucifer devient le sauveur des hommes et du monde... La seconde raison pour laquelle je n'ai pas apprécié ce livre est que je ne possède certainement pas toutes les connaissances nécessaires pour comprendre toutes les allusions et percevoir tout l'humour qui tourne autour du christianisme et de l'angélologie. Je m'attendais à un peu plus de merveilleux, même s'il ne s'agit pas à proprement parler d'un roman fantastique, ni même de fantasy comme on l'entend aujourd'hui, et je suis restée sur ma faim.
Je ne renoncerai pas pour autant à lire un autre livre d'Anatole France ultérieurement, car même si le thème de ce roman ne m'a pas vraiment plu, j'ai vraiment aimé l'écriture et le style de l'auteur, et j'aimerais connaître davantage son œuvre.
Le thème ne m'embale pas plus que cela, alors je passe :)
RépondreSupprimerJe comprends, et je ne te l'aurais pas conseillé, j'ai vraiment eu du mal aussi ;)
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