lundi 9 mars 2015

Les corps célestes, de Nicolas Bréhal

Éditeur : Gallimard
Date de publication : 1993
Nombre de pages : 240
Prix Renaudot 1993


Quatrième de couverture

Baptiste raconte son étrange amitié pour Vincent. Dès les années de collège, ils sont à l'opposé l'un de l'autre. Baptiste, qui ignore le désir charnel, accorde une importance mystique au ciel, cette voûte infinie au-dessus de nous, parce que la terre lui inspire la solitude, le désordre et le doute. Vincent, lui est attiré par les deux mondes : terrestre et céleste. Il aime les femmes mais on dirait qu'il ne sait comment mener son existence. Pourtant, Baptiste et Vincent sont plus qu'inséparables, complémentaires. Après une longue séparation, ils se retrouvent. Vincent est marié à une comédienne très séduisante, Mathilde, qui confond le théâtre et sa vie. Vincent a une relation avec Constance, jeune étudiante bourgeoise et cultivée, prostituée à ses heures. Comme autrefois, Baptiste sera plus que l'ami de Vincent. Il vivra sa vie, comme un double, un alter-ego. Partagés, même déchirés, entre le Ciel et la Terre, les principaux protagonistes forment un quatuor passionné, que Paris met en scène. À travers cette histoire, ce roman est aussi une méditation sur l'amour, le pouvoir de l'illusion et le destin.


Mon avis
Décidément, encore un prix Renaudot qui ne m'a pas convaincue. Pas que ce livre soit mauvais, non, il est bien écrit, un peu poétique aussi, c'est vrai, mais j'ai trouvé l'histoire ennuyeuse et sans grand intérêt. Une amitié-amoureuse entre deux garçons qui se perdent de vue après le bac, puis se retrouvent une fois adultes, Baptiste qui se rend compte qu'il a toujours vécu dans l'ombre de Vincent, même lorsqu'ils étaient loin l'un de l'autre, des histoires de jalousie et d'adultère, beaucoup de discussions philosophiques entre les personnages (qui d'ailleurs parlent tous comme dans une pièce de théâtre, aucune de leurs conversations ne semble vraie et naturelle)... Au début du roman, on se laisse prendre, l'écriture est agréable, mais il ne se passe au final pas grand-chose, et je me suis vite lassée de Vincent et Baptiste... Et l'omniprésence de la voûte céleste, qui a son charme au début, devient vraiment lourde à la longue.

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