mercredi 1 avril 2015

Peines de cœur d'une chatte anglaise, de Balzac

Éditeur : Flammarion (poche)
Première publication :1841 (éditions Hetzel)
Nombre de pages : 190
Volume illustré

Quatrième de couverture

En 1840, l'éditeur Hetzel eut l'idée d'un grand livre collectif illustré par le célèbre caricaturiste Grandville : Scènes de la vie privée et publique des animaux. À cette occasion, plusieurs écrivains de renom, parmi lesquels Charles Nodier, Alfred de Musset et George Sand, entreprirent de donner la parole aux bêtes, pour dévoiler des travers tout humains. Balzac, dans ce projet, s'imposa comme le collaborateur le plus fécond : il écrivit, en marge de la Comédie humaine, cinq nouvelles pleines d'humour et d'esprit, réunies dans le présent volume. Le premier de ces récits, Peines de cœur d'une chatte anglaise, relate les amours interdites d'une aristocratique féline et d'un matou sans le sou : on dit que, sous ce masque, Balzac aurait mis en scène sa liaison secrète avec la comtesse Guidoboni-Visconti...
 
Contenu 
 
Une introduction rédigée par Rose Fortassier, suivie de 5 contes de Balzac :
1) Peines de coeur d'une chatte anglaise
2) Guide-âne à l'usage des animaux qui veulent parvenir aux honneurs (précédé d'une notice de présentation)
3) Voyage d'un moineau à Paris, à la recherche du meilleur gouvernement (précédé d'une notice de présentation)
4) Voyage d'un lion d'Afrique à Paris et ce qui s'ensuivit (précédé d'une notice de présentation)
5) Les amours de deux bêtes offerts en exemple aux gens d'esprit  (précédé d'une notice de présentation)
 
Mon avis
 
Balzac a écrit ces contes sur commande de l'éditeur Hetzel en 1840, tandis qu'il rassemblait son œuvre romanesque qui deviendra bientôt La comédie humaine. Il a pris un réel plaisir à écrire ces « petites bêtises » comme il les appelle, et c'est avec le même plaisir que j'ai lu Peines de cœur d'une chatte anglaise, la première nouvelle, plutôt amusante, de ce recueil. Le Guide-âne est assez sympathique aussi, plein d'humour , mais j'avoue avoir un peu plus de mal avec les suivantes. Les notices qui précèdent les nouvelles sont utiles à la bonne compréhension du contexte de chaque conte, et les nombreuses notes ajoutées par l'éditeur à la première nouvelle sont également d'une aide précieuse. Petit bémol : les illustrations (8 en tout) ne concernent en fait que la première nouvelle. Dommage, j'aurais aimé connaître les illustrations de Grandville pour les autres nouvelles... Cela n'enlève rien au texte, et, en conclusion, je dirais que les deux premières nouvelles sont agréables lire, pleines d'esprit, et constitueraient une bonne introduction à l’œuvre de Balzac aux plus récalcitrants, bien que ces petites histoires n'aient évidemment aucun rapport avec La comédie humaine, le style et l'esprit de Balzac sont tout de même là.

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