dimanche 3 mai 2015

Rosa candida, d'Auður Ava Olafsdottir

Éditeur : Points
Première publication (en français) : 2012 chez Zulma
Nombre de pages : 339

Quatrième de couverture

Une étreinte furtive avec Anna, un bout de nuit, et Arnljotur s'est retrouvé père d'une petite fille. À vingt-deux ans, il abandonne sa famille et quitte sa terre d'Islande, avec dans ses bagages, quelques boutures de Rosa candida, une rose à huit pétales qu'il cultivait avec sa mère. Il part redonner vie à une roseraie à l'abandon dans un monastère gardé par un moine cinéphile. Un jour, Anna réapparaît pour lui confier sa fille, Flora Sol. Et si l'amour pouvait naître ? 


Mon avis
 
Un livre plein de tendresse, de douceur, d'émotion, de légèreté et d'humour. Un véritable hymne à la vie. J'ai aimé sa lenteur et sa poésie, les nombreuses sensations que procure la lecture de ces pages ; j'ai aimé ce jeune homme un peu naïf et rêveur qui part au bout du monde vivre sa passion, avant de se laisser envoûter par les charmes de sa fille, âgée de quelques mois seulement, et de découvrir la force de nouveaux sentiments qui fera de lui un père comblé.
La traduction est très réussie ; ce livre est une petite merveille de la littérature nordique qui parle à la fois de paternité, de deuil, d'amour, de passion, de nature et de voyage. On ne sait pas vraiment où se trouve cette fameuse roseraie qui renaît entre les mains de notre héros, quelque part dans le sud de l'Europe, ni vraiment d'où il vient, même si on devine l'Islande dans les descriptions de son pays natal : l'auteur a laissé une part d'imagination au lecteur, et c'est ce qui fait, entre autres, le charme de ce roman initiatique qui s'apparente d'ailleurs plutôt à un conte. 
Ce n'est peut-être pas le meilleur livre que je connaisse, mais son originalité et sa douceur en font un roman très agréable. C'est pourquoi je le classerai tout de même parmi mes coups de cœur de cette année (qui est loin d'être finie !).

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